Questions publiées dans Radio-Ref de mars 2002

Question n° 173
A quelle puissance reçue correspond le signal S9 ? Chaque point S correspond-t-il à un écart précis ?
Réponse
Il n’y a pas de norme, mais l’habitude est de prendre , pour S9 :
* HF : -73 dBmW ou 50 picoWatts (et donc 50microVolts sur 50 Ohms) ;
* VHF : -93 dBmW ou 500 femtoWatts (et donc 5microVolts sur 50 Ohms).
*6dB d’écart entre 2 points S.

Question n° 174
Mon récepteur va de 30 kHz à 30 MHz. Or, j’ai l’impression qu’il ne se passe rien en dessous de 100 kHz. Est-ce parce que les bandes y sont vides ou parce que mon récepteur est « sourd» à ces fréquences ? Que trouve-t-on sous 100 kHz s’il y existe quelque chose ?
Réponse
Il y a des stations en dessous de 100 kHz (communication avec les sous marins, stations à vocation scientifique). En revanche, la performance de réception diminue rapidement avec la réduction de la fréquence : nos antennes d’amateur sont beaucoup trop courtes et le bruit est important. Par ailleurs, sachant qu'il ne s'agit pas d'une bande très écoutée, certains constructeurs semblent avoir des difficultés à obtenir les caractéristiques de sensibilité telles que spécifiées (nous avons mesuré, par exemple, sur un  TS930, une sensibilité bien plus réduite en dessous de 1,5 MHz qu’au dessus).

Question n° 175
J’ai trouvé un schéma d’oscillateur à quartz qui ne comporte que très peu de composants  : un transistor, un quartz, 2 résistances et deux condensateurs (cf. schéma Q 175 a). Il marche, mais je me demande à quoi servent les deux condensateurs (certainement utiles, car cela n’oscille plus quand je les enlève), le quartz devrait en effet  suffire à renvoyer l’oscillation du collecteur vers la base et à entretenir l’oscillation. En quoi mon raisonnement est-il faut ?
Réponse
Les deux condensateurs servent à adapter les impédances entre la sortie du signal par le collecteur et l’entrée par la base.
On peut se représenter l’ensemble formé par le quartz et les deux condensateurs sous forme d’un circuit en PI (cf. schéma Q 175 b) classique comme on en trouve entre la sortie d’un étage final à tube et une antenne par exemple : il s’agit bien, comme ici, d’un transformateur d’impédance.
 

Question n° 176
Jean-Pierre demande : « à la question qui demandait s’il fallait qu’une antenne « ground-plane» soit toujours disposée brin rayonnant vers le haut et plan de sol vers le bas, vous aviez répondu que oui ; or, à l’occasion d’un colloque à Munich, j’ai vu dans la salle des congrès deux antennes « ground-plane » visiblement en ondes centimétriques, au plafond et la tête en bas (cf. schéma Q 176). Pourquoi cette différence avec ce que vous indiquiez ? »
Réponse
La réponse que nous avions donnée concernait le trafic amateur, donc le trafic en espace libre et donc pour rayonner le plus loin possible. Dans une salle de congrès, c’est exactement le contraire qui se passe.
On est en milieu confiné, on cherche à irriguer au mieux l’ensemble de la salle (pour la traduction simultanée) et surtout pas à l’extérieur de la salle. La disposition tient alors compte des structures de la salle à l’intérieur de laquelle on est. Les antennes sont placées en procédant à des essais pour optimiser l’ensemble et on peut très bien arriver à la disposition que vous évoquez.
 

Auteurs : les réponses de ce mois ont été préparées par Jean-Pierre (F6BPS), André (F8BPS) et Jean-Pierre (F6FQX).