Question n° 138
Reinhold, F1PCS, de Flayosc (83), à propos
de la question n°123 sur la sécurité, nous rappelle l’intérêt
de s’assurer auprès de la compagnie choisie par le REF-Union.
Réponse
Notre réponse se limitait à la prévention.
Vous avez raison, il faut compléter par la réparation, donc
par le recours à l’assurance.
Question
n° 139
J’ai entendu parler pour commander le passage en
émission à partir d'un émetteur d'un ampli HF avec
préampli de réception d'un séquenceur . Quel est son
principe et son schéma ? Quelle différence par rapport au
VOX HF?
Réponse
Le passage en émission doit se faire de la façon
suivante: à partir de l'action sur le micro ou le manip, le récepteur
est 'muselé' puis le relais d'antenne est actionné avec un
léger retard. Après un nouveau retard la puissance HF est
autorisée (afin de protéger les composants car il n'est pas
sain pour un étage final de commencer à travailler alors
que le relais n'a pas terminé sa commutation). Ce n'est pas bon
pour le relais non plus. Les différents retards sont destinés
à laisser le temps au composant d'atteindre sa position de travail.
Une autre séquence et d'autres retards permettent le retour à
la réception (cf. schéma Q 139).
Le séquenceur est le circuit qui va permettre
de dérouler les différentes étapes de cette commutation
d'une façon sure et contrôlée. L'ARRL Handbook (1999)
fait la description d'un tel circuit (page 22-53 TR time-delay generator).
Question BF n° 140
Peut-on, au prix de quelques modifications de circuits,
transformer un montage à tubes en montage à transistors,
ce qui permettrait de redonner vie à de vieux appareils, notamment
des émetteurs et des récepteurs ?
Réponse
Les tubes sont des composants fonctionnant avec des tensions
élevées et des impédances (d’entrée et de sortie)
élevées. Les transistors, au contraire, fonctionnent avec
des tensions basses et des impédances plutôt basses. Ceci
conduit à des circuits différents avec des composants de
valeurs différentes (par exemple, les condensateurs des circuits
à transistors présentent, pour la même fonction, des
capacités plus faibles et des tensions de service plus élevées).
Ce type de modification a fait l'objet de quelques articles,
il y a pas mal d'années; en général limité
à la modification d'un étage. C'est possible mais au prix
de modifications complexes : les tensions d'alimentation (assez facile),
les adaptations d'impédances (beaucoup plus complexe) et la distribution
des gains pour maintenir la dynamique (un vrai challenge).
Question n° 141
Pascal, F1ULT, de Guéret (23) : «
J’ai 3 questions (1) peut-on faire du packet avec une carte son de PC,
(2) quelles est la configuration moyenne informatique nécessaire
pour explorer l’APRS ?, (3) la version 95 du logiciel du journal de trafic
de F6ISZ est-elle compatible avec WINDOWS 98 ou WINDOWS MILLENIUM ? »
Réponse
Nous vous suggérons de contacter directement F6ISZ
car nous n'utilisons pas son logiciel. On peut effectivement faire du paket
avec la carte son du PC. En ce qui concerne l'APRS, nous vous conseillons
de contacter directement notre collègue spécialiste de ces
sujets, F4UPG Michel, f4upg@wanadoo.fr car la réponse nécessite
que vous précisiez ce que vous entendez par « configuration
informatique moyenne ».
Question n° 142
Dans les récepteurs de radiodiffusion GO/PO/FM
on utilise comme antenne soit des bobinages sur bâtonnets de
ferrite, soit des fouets télescopiques de petite taille. Pourquoi
ne peut-on pas utiliser ces antennes aussi en émission, ce qui serait
plus simple que les grandes antennes habituellement employées ?
Réponse
Toute antenne, en émission comme en réception,
est une interface servant à échanger l’énergie entre
l’espace où circule l’onde hertzienne et un circuit électronique
parcouru par un courant. Ce circuit est l’étage final de puissance
dans le cas de l’émetteur, l’étage amplificateur d’entrée
dans le cas du récepteur. Dans le cas d’un émetteur, la puissance
qui transite par cet interface qu’est l’antenne est de l’ordre de quelques
Watts à quelques centaines de Watts (prenons une moyenne de 10 W).
Dans le cas d’un récepteur, la puissance qui transite venant de
l’onde est de l’ordre de quelques picoWatts à quelques microWats
(prenons une moyenne de 10 nanoWatts). Le rapport de ces puissances est
donc de l’ordre de 10 milliards : on comprend que les mêmes antennes
ne puissent supporter des puissances aussi différentes. En outr,
les antennes de réception peuvent « se permettre un rendement
faible » car les étages amplificateurs qui suivent compensent
facilement cela (un simple bout de fil dans la prise d’un récepteur
suffit à faire entendre des signaux). En revanche, une antenne d’émission
« ne peut se permettre un mauvais rendement » car ce qui transite
par elle ne subit plus aucune amplification (au contraire) une fois dans
l’espace.