Question n° 100
:
Claude, par mél : « Pour calculer la PIRE je multiplie la puissance par ce que je nomme "amplification en puissance" ( et non gain en dB) soit:P x 10 exp (gain iso en dB/10 ). J'ai opté pour cette définition expliquée dans un livre pour la licence US et utilisée par Pilloud dans son récent ouvrage . Je calcule la PAR de façon analogue . Mais je trouve aussi ( P x gain en dB ). Je pense que la première façon a plus de sens physique . Ou faut-il utiliser la 2ème façon à cause des mots équivalente et apparente ? »
Réponse
Ce
n’est pas par le gain en dB qu’il faut multiplier car cela n’aurait pas
de sens physique (par exemple, un gain de 0dB conduirait à une
puissance isotrope rayonnée équivalente nulle !).
Et
il en va de même pour la P.A.R. qui ne se distingue de la P.I.R.E.
que par le changement de l’antenne de référence : pour la
P.I.R.E. il s’agit de l’antenne isotrope, pour la P.A.R. de l’antenne dipôle
demi-onde). On a donc l’égalité P.I.R.E. = 1,64 x P.A.R.
Si l’on préfère compter en dB, il y a un écart de
2,15 dB entre l’une et l’autre, différence égale au gain
isotrope du dipôle demi-onde (bibliographie
: « Propagation des ondes radioélectriques dans l’environnement
terrestre, Lucien Boithias, Dunod, Paris 1984, page 8).
Philippe, F0DBS,
de Sotteville-lès-Rouen, par mél : « Dans le Radio-REF
de septembre 2000 vous parlez de masse fictive ou de terre artificielle
avec des composants (self et CV en série). Quelles sont leurs valeurs
? » Réponse Uneterre
artificielle étant utilisée pour palier un manque (de place,
d'accès à la terre...) il ne nous est pas possible de dimensionner
les composants qui seront fonction de la bande, de la longueur du contrepoids,
de sa disposition. Nous vous conseillons donc d'expérimenter, sur
les mêmes bases que pour une boite d'accord d'antenne (par exemple
en partant d’une self d’une trentaine de spires de 3 à 5 cm de diamètre
distantes d’environ ½ cm avec une pince crocodile faisant varier
le nombre de spires, et d’un CV d’au moins 200 pF). Le courant, à
maximiser, peut être mesuré avec un transfo torique (cf. schéma
Q101a). Vous pouvez aussi monter une petite lampe à filament entre
masse de l'émetteur ou de la boite d'accord normale et montage de
terre artificielle (cf. schéma Q101b). Question n°102
: F8 AHQ (REF 54075)
par mél : « ma question concerne l'équipement d'un
voilier coque alu d'une longueur de 9 mètres avec un mât culminant
à 11.50 mètres. Quelle est la meilleure solution pour le
trafic en déca: - une antenne verticale
demi-onde fonctionnant sans radian et sans plan de sol reliée à
ma boite d'accord AT 50 fonctionnant avec mon TS 50 - ou bienun
long fil + une antenne verticale SC 303 dédiée à la
boite d'accord auto Smartuner reliée à mon TS 50 ? Quel ouvrage
(si possible en français) me conseillez-vous pour les problèmes
spécifiques au mobile maritime ? » Réponse
Question
n° 101 :
Régler
la puissance de l'émetteur pour être compatible avec celle
de l'ampoule et régler pour l'éclairage maximum. Cette lampe
peut être ensuite court-circuitée pour permettre un fonctionnement
à puissance maximale.
La
solution la plus simple est la verticale fixée au tableau arrière
avec l’angle le plus ouvert possible pour minimiser le couplage avec le
gréement; quant à sa longueur il faudra trouver un compromis
(cf. Radio-REF Juillet 1984, article de F3GC traitant des compromis de
longueur à effectuer pour une antenne Lévy)qui
donne une impédance suffisamment faible pour la boîte de couplage
et pour toutes les bandes sur lesquelles vous souhaitez trafiquer, au besoinemployez
un balun 1 : 4 dans les cas trop difficiles (long. ~=
½ Lambda , Z = élevé) ; une solution simple consisterait
à prendre une antenne destinée aux automobiles. Le contrepoids
(cf. ARRL antenna 18th edition p 16-37 fig. 69) dans ce cas
pourra être connecté à la coque. La seconde solution,
qui n’exclut pas les remarques précédentes, consiste à
utiliser le pataras (hauban de mâttendu
vers l'arrière du bateau) comme antenne en l’isolant,
les isolateurs employés devant être capables de résister
à la traction ; le point d’alimentation pourra être en haut
du mât. La 3ème solution, celle que vous proposez
: la SG303 ; cette antenne mesure 2,74m et semble particulièrement
bien adaptée à une utilisation marine, son fabricant la décrit
comme telle et pour montage sur véhicule également ; elle
fonctionne en lambda/4 pour le 28 MHz. L’utilisation avec l’AT50 n’est
pas garantie, mais compte tenu qu’on est loin de lambda/2 pour les autres
bandes il ne doit pas y avoir grand risque. Concernant l’antenne MFJ-1796,
elle ne nous semble pas très appropriée pour l’utilisation
marine, en effet elle est constituée de beaucoup d’éléments
et doit offrir une prise au vent importante (le fabricant spécifie
peu de choses sur ce point). Quelques sites d’antennes «marine»
: